Gros barbu, fée clochette, crise de manque, banque, clope.

Le but du jeu était d'écrire un texte en 20 min, avec les élélments cités dans le titre.

Alors c'est l'histoire d'un bon gros barbu, mais du genre bien gras, bien gros, bien sale et...bien barbu. Il marchait au hasard dans les rues de Londre, ne sachant pas trop où aller, ne sachant plus trop d'où il venait. Au moins, il savait ce qu'il cherchait : Une clope. Une seule et unique toute petite cigarette. Tout son esprit était focalisé sur cette chose qui provoquait chez lui un état d'apaisement totale. Chaque cigarette qu'il consumait, l'amenait à retrouver les sensations de son enfance, comme le plaisir de voler.
Le manque devenait de plus en plus puissant, de plus en plus envoûtant. Il n'avait plus rien d'autre en tête que de fumer une cigarette. Les yeux rougis par le stress, la voix rauque sous sa pilosité faciale sans fin ni faille, il agressait les passants d'un vulgaire:
" Hé vas-y gros, pay ta schmer !" en anglais bien sûr.
La plus part des gens, baissait les yeux sans répondre, sans faire attention; Jusqu'à ce qu'un gamin lui rétorque:
" T'as qu'a t'en acheter, vieux con !!" en anglais aussi.
Et là, la colère fit fumer les narines du barbu. En acheter ? Mais il n'avait pas un rond ! Pourtant c'était la solution. Devant lui se trouvait la banque nationale.
Il remonta son col, fronça les sourcils et expira lourdement avant de défoncer la porte, tout aussi lourdement. UNe fois à l'intérieur, il s'aperçut des regards surpris qui se collaient à lui. il beugla un coup et se mit à fouiller dans sa poche. Il en sorti son poing fermé, couvert d'un étrange poussière brillante. Son poing semblait contenir une vive lueur qui s'échappait d'entre ses phalanges.
" Plus personne ne bouge, ou j'écrase la fée clochette !!!"
Les gens le prirent pour un fou et un homme tenta le dialogue.
" Calmez vous monsieur, montrez moi ce que vous avez dans la main."
Ayant ouvert la main, puisque c'était la première fois depuis longtemps qu'on ne lui avait pas parlé aussi gentillement, le barbu relâcha une petite boule le lumière qui se mit à tournoyer dans les airs pour aller se cacher dans la poche d'un employé. L'interlocuteur continua.
"Allons monsieur, dites moi ce qu'il vous faut..."
Le barbu répondit:
"Ben juste une clope" et se mit à fondre en larmes. L'étranger sorti de sa veste tout un paquet et le donna au vieu barbu qui pleura de joie en sortant de la banque, une clope au bec.
"Tu viens clochette ?" et la petite lueur revint docilement dans sa poche.

Moralité ???

Il a vraiment mal vieilli Peter Pan.