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Le Mix de Max
22 avril 2006

Carnet de voyage.

( je dois taper tous mes textes de l'atelier d'écriture. Donc je vous les montre, comme le reste, sans prétension. Ce sont les premiers, désolé pour la qualité.)

Désolé Madame, nous n’avons retrouvé que ces quelques notes.

42ème jour, ciel dégagé, légère humidité dans l’air. C’est le bon jour pour l’ascension. Préparation du matériel. Une corde cassée et à peine de quoi tenir le reste du voyage en nourriture. Je monte quand même.

Le petit déjeuné à du mal à passer. Quelques flatulences passagères. A surveiller. Toujours mal à l’épaule droite. Prêt, je monte.

Arrivé au premier point de contrôle. Ascension jusque là sans trop d’encombre. Le ciel se couvre, j’ai rajouté un pull.

Les flatulences ont laissé place à une douleur intestinale plus intense. Note personnel : chier sur une edelweiss à plus de 5000 mètres d’altitude c’est très bon.

Décor magnifique. Le blanc dans son immensité m’envahit. La solitude me réconforte, mais commence à peser sur mon esprit, je repars.

Arrivé à la Fourche Tendu Des Deux Pics De La Veuve Cornue. Le soleil a disparu. Monté ma tente et prépare une nuit de sommeil bien mérité. Le vent s’est levé, mes vents ont disparu. Le froid a engourdi mon épaule, la soupe en sachet ne m’a pas réchauffée. Le soleil s’est posé sur les nuages avant de disparaître, éclatant de mille nuances d’orange et de pourpre. Tout juste eu le temps d’uriner mon nom dans la neige avant l’obscurité. Vais me coucher.

43ème jour. Nuit très agitée. J’ai du tenir mon igloo de plastique à la main pour ne pas qu’il s’envole. Le sifflement du vent a fait divaguer mon imagination en une multitude de cris angoissant.

La pression atmosphérique a inversé le sens du vent, bonne souplesse de la glotte, relents acide indéfinissables, mais bon écho. Nuages toujours en dessous de moi. Pars pour le sommet.

Pause. Passage de La Corniche Du Bouc En Rut difficile. Possibilité de foulure du genou.

La solitude, m’observe, me gagne. La respiration devient difficile, angoisse, peur. A cette température je devrais pourtant pouvoir garder mon sang froid. Tremblement. Le vent vient de siffler près de moi, donnant à son propre écho une sonorité lourde et résonnante, presque bestiale. La neige craque et je

Incroyable. Adieu.

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