Appartenance en période de latence

J'appartiens à un tas de gens, à un tas de chose. C'est ce qui fait que je suis bien ici ou là, c'est ce qui fait que je suis bien avec ceux là. J'appartiens à mes parents, enfin, plus pour très longtemps. J'appartiens au lessystyle, pendant encore combien de temps ? J'appartiens à une équipe de sport, et là j'ai appris à faire des efforts. J'appartiens à cette jeunesse de mytho intello gauchiste, mais ça je le dis pas. J'appartiens à un groupe d'écriveur fou, et on passe notre temps à se masturber l'égo. J'appartiens à ce pays qu'est la France, enfin c'est ce qui ai marqué sur mes papiers. J'appartiens une ville de bourgeois à l'architecture moyen-âgeuse, je sais pas à quoi ça sert, mis à part savoir ou se trouve le boulanger, la pharmacie et la gare. J'appartiens au monde de la musique et ça, rarement je le revendique. J'appartiens tout entier à l'écriture, c'est peut être ça qui va partager mon futur. J'appartiens à la lune, pour ce que je lui dit, pour ce quelle me répond. J'appartiens à ces femmes qui m'ont bouffé une partie du coeur et son parties avec. J'appartiens à ces femmes à qui j'ai bouffé le coeur pour remplacer ce qu'on m'avait enlevé. J'appartiens à un village plein de son histoire, sur lequel j'ai commencé mon histoire. J'appartiens à ma chambre qui renferme ce qui reste encore derrière moi, qui vit au rythme de mes aller et venu. J'appartiens au temps qui passe, ce bon vieux maton qui me les casse. J'appartiens à une promotion de gens qui ont des idées plein la têtes, à qui on donne des rêves pour avoir la force de galérer dans la réalité. J'appartiens à mon passé, mon présent, mon future... J'appartiens surtout à la nature, à la race humaine, et cela quel que soit le domaine.

Voilà, j'ai pas l'impression d'avoir du veçu, ou d'être un précurseur mais je voudrais dire une chose sur ce sentiment d'appartenance qui nous tiens tous par le coeur. On veut tous faire partie d'un groupe de gens, se sentir entouré. On est plus fort à plusieurs, c'est vrai. Mais l'appartenance fait qu'on à la force de défendre ceux qu'on aime, et que donc on à la force d'être guidé par la haine. En tout cas je revendiquerais jamais un bout de la terre, aussi petit soit-il. Parce que je sais que ça ne mène qu'a la guerre, aussi futile soit-elle.

C'est sûrement trop candide, nâïf, mais je m'en bat les couilles j'avais prévenu que je n'avais pas de vécu.