Sauvons la planète...

Dans un avenir plus ou moins lointain, (à vous de voir), la terre meurt lentement. Le conseil mondial pour la sauvegarde de Gaïa décide d'envoyer une équipe de chercheur au delà de la galaxie, (c'est vous dire le putain de voyage), et même plus, pour découvrir une planète habitable ou une civilization extra terrestre capable de résoudre les problèmes d'individualisme humain par son organisation en communauté. Autant partir à la quête du Graâl avec Mickey en chevauchant un âne péruvien. Pourtant le colonel Jhon Smith accepte la mission. Evidement c'est un véritable abruti, déjà pour accepter une mission pareil, mais en plus pour prendre un pilote aveugle, un technicien manchot, un scientifique fou, deux chasseurs de tête russes, une biologiste beaucoup trop jolie pour autant de mec, un cuisinier vietnamien, trois comis guyanés, un ethnologue solitaire, un anthropologue camé, et un astronaute de 85 ans qui sera le seul avec le pilote aveugle à ne pas se tapper la biologiste (mais ceci est une autre histoire...). Donc l'équipage par un certain jour d'une année dans laquelle il y a plein de mois, au cour d'un siècle qui n'est pas encore là. 

Sur terre on attend de temps à autre les nouvelles de cette navette envoyée vers l'inconnu. La mission est top secret, la petite équipe chargée des reception des message se relaye 24 heures sur 24, payé à se mettre la tête à l'envers dans les sous-sols de la nasa en jouant au meilleurs jeu vidéo du monde qui ne sortirons que dans 30 ans, tout ça avec des extraterrestres télépathes ou hyper actif. Le monde lui, continue de tourner à l'écart de tout ce qu'on lui cache pour son bien. Les hommes mangent, produisent, dorment, baisent, regardent la télé, et surtout consomment.

Au bout de trois jours, la navette est aux portes de la galaxie, quand elle en sort, le contact radio devient impossible. Ce matin là, l'antropologue assiste à une crise cardiaque de l'astronaute octogénaire. Il lui injecte une forte dose d'héroïne pour faire repartir son coeur et sera le lendemain accusé de meutre et éxécuté pour avoir insité un veillard à se shooter. La biologoiste lui accordera sa dernière volonté. Le cinquième jour, un problème technique empêche la navette de continuer son trajet à une allure raisonnable de 64 567 kilomètres par seconde. Le technicien suivit des trois comis, descendent dans la salle des machines. étant donné son handicap (pas de bras, pas de chocolat) il tente de visser l'écrou numéro quatre avec les dents. Mais la pression augmente d'un coup quand le comis le plus fatigué s'endore sur le levier surplombé de l'inscription "ne pas toucher". Alors l'écrou saute de son pas de vise et traverse le crâne du technicien en lui arrachant la mâchoir. L'écrou rebondi sur le tuyau d'hydrogène pur et fonce droit vers la traché du deuxème comis qui commence déjà à se vider de son sang. Le troisième qui veut réveiller glisse sur un cartilage de maxiliaire laissé là par le techniciens et tombe le sol. Dans sa chute, le petit bouton de métal qui ferme sa braguette fait une étincelle et fait exploser la salle des machines qui fuit de partout.

A l'intérier de la navette, c'est la panique, le colonel Jhon Smith est tellement con qu'il décide de laisser sa place dans la navette de secour à la biologiste, tout ça pour mourrir en héro. Mais il n'y a que quatre places dans la navette de secours et le pilote même aveugle est le seul à pouvoir la guider à travers l'hyper espace intersidéral et il reste encore les deux chasseurs de tête, le cuisto, et l'ethnologue. L'ethnologue, lui écoutait de la musique dans sa chambrée, lors de la fuite et n'a eu le temps de réagir pour se rendre compte qui était seul dans le vaisseau à la dérive. Il comprit sa situation en regardant par le hublot du couloir. Il vit tout le moteur et les réserves de carburant explosé non loin de là. Puis la navette de secour qui s'éloignait de lui, plongeant dans l'immencité de l'infini. Lorsqu'il s'avança vers le hall central, il découvrit les deux chasseurs de tête, le corps mutilé par des centaines de couteau de cuisine.

Pendant ce temps là, l'équipe chargée des réceptions des messages sur terre est trop occupé pour s'intéresser à la situation. Une navette de secour disparait lentement quelques part, un ethnologue se fait grave chier dans 56 mètres carré à plus de 400 000 milliard de kilomètres du sol. Et tout le monde s'en fou.

Finalement, dans le futur ça ne changera pas grand chose, l'avenir des hommes et de la planète, personne n'en aura rien à foutre. Alors on fera semblant de faire quelque chose qui sert à rien, juste pour dire qu'on a essayé.